Ah… que je me languis de ces jours printaniers…
Le soleil obscurci, caché par ces nuages,
Invisible mais là, évoque le mirage
Cruel des souvenirs de ces bonheurs passés…
Il est si étonnant que ces précieux moments
Affligent à mon cœur ce nostalgique élan.
Voilà le paradoxe aberrant de la vie :
A quoi sert d’être heureux pendant quelques instants ?
Il faudra le payer toute sa vie durant,
Le malaise est troublant, son nom est nostalgie.
Le temps, cette prison, nous éloigne de tout,
Amenuisant toujours un peu plus chaque jour,
Nimbés dans le brouillard d’une mémoire floue,
Tous mes doux souvenirs, images sans contour.