De l'amour à la haine

Je sens une haine profonde m'asperger.
Serait-ce possible de la barrer,de la bloquer.
De remords,mon coeur s'est noyé.
Tantôt se ressere,tantôt se desserre le noeud bridé.
Ma conscience s'implante alors aux enfers.
Un mal de trouver ma place me prend,me serre,m'atterre,
Maintenant qu'il y'a moins de toi.
Je ne trouve pas de remèdes encore.
Comment me retrouver,je l'ignore.
Je ne mens qu'à moi ,
Si je dis"je ne manque de rien sans toi"
Comme ancrée au fond de moi,une lâme.
Sans doute,une quelconque considération dans l'âme.
Ton affection devant le refus de m'attribuer.
Vois-tu,je suis perdue dans mes rêveries,mes songes et pensées.
De peine,mon coeur s'enivre.
Vivre,survivre ou revivre
Que faire,
Face à l'incapacité de m'en défaire.
Que reste t-il de mes chimères.
Pour peine perdue,
Je me suis battue.
D'être indifférente,je fais semblant.
Je transpire de tout mon sang,
Ma passion de toi et ma rage autant.
Je mets mon coeur aux quatres vents.
Je porte cette entaille que tu m'as faite,laissée.
Me hante cet ange noir que tu es.
Ce brouillard dans tes yeux,je le vois...
Par toi,je souffre,
Pour toi,je souffre.
Mais je chéris mille fois cette douleur,
Que tout le bonheur,
Ce bonheur qui t'es inaccessible
Ma joie évanouie,
S'envolent mes sens et ma vie.
Puisse une cascade de gaieté effacer ces déchirures.
Puisse un océan de bonheur essoufler ces brulûres.
Puisse un vent du mistral absorber ces mots qui blessent.
T'aimer,c'est souffrir:
Je t'aime.
T'oublier,c'est mourrir:
Tu es gravée en moi,je serai toujours la même.

Je ne peux plus rester,
Ton être,au coeur m'est accroché.
Mais avant,du bonheur je ne peux que souhaiter,
Une faveur,je te demanderai.
Méprise-moi à jamais.
Bannis-moi pour l'éternité.
S'il me faut choisir,
Pardon laisse-moi fuir