Dans .Le vent ...ta Voix..

Jadis sur d’autres terres, j'étais suzeraine
J’avais une grande écurie et un domaine.
Un écuyer zélé et un maître d’armes.
J’étais aimée pour ma douceur, beauté d’âme.

Nous sortions galoper, ivres de liberté
C’était le temps de l’aventure, doux étés.
Hier, j’ai cédé mes grandes terres à des fermiers.
Mon écurie est vide, les temps ont changé.

Malgré les temps durs, est resté le Chevalier
Il est devenu mon ami et messager.
Quand le brouillard déroulait son châle brumeux
La nature dormait, l’étole masquait les cieux.

J’ignorais qu’un soir, tu allais perdre la vie.
Solitaire je reste dans ma tour, sans ami.
Les années passent, le chagrin est toujours là
Même le vent qui chante, me rappelle ta voix.