In extremis une douce lumière abritait mon âme
Soudaine tel l’éclat fougueux des flammes.
Refuge sans appel d’un cœur déshérité,
Des peines, des souffrances, des atrocités.
Dissipation de l’esprit inextricable, délié.
S’abandonnaient furtifs les spasmes.
Je tissais une nouvelle toile
Au vu de cette perle d’étoile
Semblable à ce chant d’enfant
Magique, insolite pourtant,
Une autre aube naissait sous le signe d’une beauté indéniable.
Une brise étrange soufflait.
Le soleil de sa folle torpeur brillait.
La pluie battait torride ses ailes.
Devenait plus ardentes cette étincelle du feu sacré,
Plus vive que le charmant or rouge
Ce silence m’étreignait, immuable.
Une rose plus fraîche que la rosée matinale,
Telle l’odeur du jasmin.
Doux parfum embaumant ce cœur sibyllin
Cette sensation me noyait
Saveur des terres et des mers
Illuminait cette lumière première.
Loin des chimères,
Que des vagues de splendeurs :
Le saut de l’ange