Les nuages blafards du ciel
Ravagent mon âme sans armes.
Je sens à pâlir mes étincelles
Déplumées de leur éclat,de leur charme.
Au creux de moi,s'abandonne une langueur
Qui,à pas feutrés se donne aux mots,
Ecoutant le silence,reniant la clameur.
Pleure pleure l'océan de mes maux...
Point de soleils,que de boiteuses journées
L'hiver monotone dans mon coeur qui abrite
Rappelait ces sombres et monstrueuses années
Source du passage du jour en nuits insolites.