Mon ciel est obscurci par des nuages gris
Qui sont venus voiler le pâle souvenir
D’un jour ensoleillé qui ne voulait finir
Ni sombrer dans l’oubli, l’abîme de la nuit.
Et pourtant, à présent, il est fini le temps
De ces rires joyeux et de ton beau sourire
Et des tes tendres yeux qui étaient un empire,
Un royaume envoûtant, reflet du firmament.
Reviendras-tu un jour, peut-être dans un rêve,
Attirée par l’amour que j’éprouve sans trêve
Ramener le soleil au zénith de mon cœur ?
Le tragique destin, lui qui t’a enlevé
Laissera-t-il ta main venir me caresser
Pour qu’à nouveau s’éveille en moi cette chaleur ?